L'Alpe
d'Huez
Depuis le 15 avril 2000, l'altiport porte le
nom de "Henri Giraud", disparu en novembre 1999.
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De nombreux pilotes et amis sont venus
commémorer ensemble le souvenir d'un pilote de légende,
un as incontesté
de l'aviation en haute montagne. Un pionnier qui à
ouvert la voie à la pratique des
atterrissages en
montagne, sur altisurfaces et glaciers.
Si
nous posons aujourd'hui les skis de nos avions dans cette
neige immaculée, c'est grâce à son talent,
son
opiniatreté, et..... à des années de combat contre
l'administration dont certain de ses représentant
cherchaient à le
clouer au sol.
Un
rebelle, mais aussi et surtout, un poète, un amoureux de la
nature, de la montagne et des avions.
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Jean-Guy
Cupillard, maire de l'Alpe d'Huez a rappelé les efforts et la
ténacité d'henri Giraud aidé de son
ami Georges Rajon et du maire de l'époque,
Clotaire Collomb, qui avaient entrevu l'importance de cette
piste.
Christian Pichoud, conseiller général de
l'Oisans a lui aussi évoqué le souvenir d'Henri Giraud et
félicité la
municipalité de l'Alpe d'Huez d'avoir donné à
l'altiport le nom de cet audacieux aventurier-pilote
aux 40.000 heures de vol et plus de 100.000
atterrissages en montagne,
dont des dizaines de sauvetages sur glaciers.
Depuis le 11 janvier 1960, date de
l'inauguration du premier altiport des neiges, et pendant 40
ans,
"le poète du ciel", l'instructeur hors pair,
décollera de cet altiport pour ravitailler des refuges,
évacuer
des blessés ou faire découvrir à des
milliers de gens anonymes ou célèbres, la splendeur
du " Vol en Montagne".
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Jean-Guy
Cupillard - Georges Rajon - Christian Pichoud Madame Simone Giraud découvre la plaque
commémoratrice
en présence de sa fille Françoise et
de son petit fils Pierre.
Georges Rajon a évoqué le souvenir d'un ami
fidèle, généreux et disponible à travers un poème
plein d'humour.
Henri Giraud, le seul pilote à
s'être posé sur le toit de l'Europe à 4807 m d'altitude, un
véritable exploit
dans une atmosphère raréfiée qui
réduisent considérablement les performances de la
machine.
Un exploit qui fait de lui le digne
successeur des Blériots, Guynemer et Mermoz.
Un exploit qui ne lui a pourtant
jamais fait perdre, ni sa courtoisie de gentleman, ni sa
simplicité
de montagnard, ni sa gentillesse.
Sa verve et son humour étaient tout aussi légendaires.
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